COMPTE RENDU DES JOURNÉES
Benjamin Aubert n’en pouvait plus
A bout de forces et d’énergie pour son quatrième match en quatre jours face à des adversaires d’un calibre (pour l’instant) inhabituel pour lui, le joueur d’Annecy Squash a néanmoins donné ce qu’il lui restait face à l’énorme solidité du Péruvien Diego Elias, 7ème mondial et tête de série un. Ca n’a évidemment pas suffi (4-11, 6-11, 3-11). Le bilan de sa semaine américaine reste néanmoins (ultra) positif !
« J’en peux plus, j’ai mal partout ». Les mots de Benjamin à sa sortie du court en disaient longs sur son état au terme du premier match de sa carrière face à un Top 10 mondial. Et au-delà de l’accumulation des matches, des performances et des victoires-références, rappelons aussi qu’il a eu une préparation tronquée par un tendon rotulien récalcitrant les semaines précédentes. Malgré cette défaite (dont il n’a aucunement à rougir) aux portes de la finale, il devrait sérieusement se rapprocher du Top 60 mondial au prochain classement (actuellement 67ème).
Mais hier soir, le Sud-Américain était tout simplement trop solide. Pleinement alerte sur les dangers représentés par le joueur du Pôle, il a mis tous les ingrédients pour le faire mariner. Pendant les trois jeux. Sans relâche. Des intentions maximales, des incertitudes dont il a le secret, des trajectoires précises et tendues mais aussi des variations dans ses réponses lorsque Benji a pu (et su) prendre des initiatives. Il a aussi parfaitement lu les contres et les flicks de notre Bebert national. En résumé, trop constant, trop tout face à un joueur pas à 100% et dont c’était la première demi-finale dans un tournoi de cette catégorie.
Objectif RE-CU-PE-RA-TION désormais pour le Ciotadien, contraint de faire l’impasse sur le Championnat de France Elite 2020, qui démarre ce lundi à Bordeaux. Mais aussi s’appuyer et bâtir sur ce magnifique parcours pour continuer d’avancer.
R.L.